vendredi 16 janvier 2009

Analyse comparée des 5 livres de la sélection 2008-2009

Paragraphe argumenté sur mon livre préféré :

Après avoir lu les cinq livres, j’avais appris des choses, surtout dans « Paris Bagdad », qui m’a aidé à comprendre un peu plus la guerre… Et dans « Tout doit disparaître », qui nous montre que certaines choses ne sont pas indispensables, et même ridicules. Le livre que j’ai préféré est le second, « Tout doit disparaître », même si j’ai adoré aussi le premier « Paris Bagdad ».

Le livre «Tout doit disparaître» met en scène la réalité, pour qu’elle nous paraisse ridicule, et cela marche. Par contre, dans celui intitulé «L’île aux peintres», on nous montre une fausse réalité, comme un rêve, où presque tout est joyeux, je trouve donc ce livre ennuyant, on n’y apprend rien, mais bon, ce n’est, après tout, pas le style de ce livre. Le roman «A vos risques et périls» présente, lui, une histoire qui plonge dans la fiction tout en étant ancrée dans la réalité, je l’ai aimé, mais il n’est pas assez « épicé » à mon goût.

Ce que j’ai apprécié aussi dans «Tout doit disparaître», ou même dans « Paris Bagdad », c’est le côté documentaire qu’ont voulu donner les auteurs à leurs livres, derrière leurs histoires, qui font changer notre façon de penser, et font qu’ils servent à quelque chose. «Le Complexe de l’Ornithorynque», lui, est plus écrit pour émouvoir le lecteur adolescent, tout comme les personnages principaux, ce qu’il réussit très bien, mais je préfère tout de même « Tout doit disparaître » et «Paris Bagdad», et leurs instructions.

Venons-en maintenant à mes deux préférés. Je pense que j’ai préféré «Tout doit disparaître», car je me sens plus concerné. En effet, il se passe en partie en France, et fait allusion à des faits que je vis, comme principalement les marques, le collège…J’ai aimé la façon de voir Mayotte, autrement que comme on la voit dans les reportages ou les magazines, pas comme les îles de «L’île aux peintres» ou de «A vos risques et périls». «Paris Bagdad», lui, se passe à Bagdad, en Irak (pour une grande partie du livre). Je me sens concerné, car en ce moment, la guerre fait rage, et on en entend parler. Mais le fait que ce soit en Irak, me paraît plus une fiction ; car c’est un pays qui est pour moi encore inconnu, et lointain. Je pense que je peux, moi, réagir aux faits exposés par «Tout doit disparaître», qui se passent dans mon milieu de vie, d’une certaine manière, contrairement à «Paris Bagdad».

S’il fallait qualifier chaque livre par un ou plusieurs adjectifs, je dirais que «l’Ile aux peintres» est ennuyeux, utopique, mais poétique, «Le complexe de l’Ornithorynque » est émouvant et bien écrit, «A vos risques et périls» est passionnant et intéressant, «Paris-Bagdad » est instructif, et que «Tout doit disparaître » est instructif, touchant et révoltant. C’est, pour conclure, ce dernier que j’ai préféré.

Antoine C.

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