lundi 24 mai 2010

Stéphane Servant


Stéphane Servant, auteur de GUADALQUIVIR
Présent jeudi 1er avril et vendredi 2 avril toute la journée -
Photo empruntée à THierry Bonnety, médiathèque de St-Raphaël: http://lecturejeunesse83.wordpress.com/

Biographie:

Stéphane Servant est né dans le sud de la France en 1975. Il a suivi des études de littérature anglaise, avant de se consacrer à l'écriture et à l'illustration pour la jeunesse. Curieux et touche- à -tout, il s'est aventuré dans la littérature étrangère, le développement culturel, le graphisme, et l'écriture scénaristique.
Il a longtemps travaillé en milieu scolaire et associatif en tant qu'intervenant artistique et chargé de projets culturels.

Aujourd'hui, il est auteur et illustrateur pour la presse, la communication et l'édition jeunesse.

Il vit près de Carcassonne.

Interview:

« Guadalquivir est un road-movie à travers l'Espagne. Pourquoi cette destination? »
Stéphane Servant : « Une partie de ma famille est originaire d'Espagne, pays qu'elle a quitté pour fuir la misère, à la recherche d'un hypothétique eldorado. Les liens qui m'unissent à l'Espagne sont diffus mais tenaces. Et puis il y a l'Andalousie, avec toute sa beauté et sa sauvagerie. C'était donc naturel pour moi de situer l'action dans ce cadre-là. Par ailleurs, toujours en écho à ma propre histoire familiale, je trouve intéressant de montrer que le « bon Français » d'aujourd'hui était hier encore le « sale immigré » qu'on parquait dans des quartiers, des bidonvilles ou des camps d'internement. Comme ce fut le cas pour de nombreux Espagnols qui fuyaient le fascisme au milieu du siècle. Et comme c'est encore aujourd'hui le cas pour d'autre »s.

« Frédéric est un jeune garçon à vif, habité par une révolte dévorante. Vous ressemble-t-il un peu ? »
Stéphane Servant : « Plus que par la révolte, Frédéric est habité par la rage. Une rage qui brouille sa vision du monde et le fait vibrer de pulsions destructrices. Pour moi, la révolte est justement la canalisation de cette rage. C'est parce qu'on comprend les raisons de ce bouillonnement qu'on peut lui donner un sens, transformer cette
rage en énergie pour construire autre chose, aller vers un nouveau monde. C'est vrai, comme Frédéric j'ai fait
des voyages qui auraient pu être sans retour. J'en porte encore les traces. Il m'a fallu du temps pour comprendre où étaient mes vrais combats ».
Source : http://onlitplusfort.skyrock.com

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Impressions après "De la plume à l'oreille" sur le blog de l'auteur:

http://stephaneservant.20six.fr/stephaneservant/art/176060379/Soleil-mauve


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1 commentaire:

Anonyme a dit…

Lire le blog en entier, pretty good