Dans les premières pages, on sent très bien l’envie de rébellion de Léa, la jeune héroïne. C’est le portrait type d’une adolescente en pleine crise, et l’auteur, peut-être par vécu, la décrit spécialement bien. Au début, je comprends bien le refus de Léa envers son nouveau collège, compte-tenu de celui qu’elle fréquentait l’année d’avant. Cependant, petit à petit, l’histoire s’embrouille un peu entre son histoire d’amour avec Vincent (qui est pourtant le genre d’ados qu’elle rejetait complètement auparavant), et ses appels avec son ancienne amie. Lorsqu’elle revient chez elle, son père et sa mère lui paraissent tout à coup trop vieux, mal habillés… et après son refus un peu trop «violent» et impulsif pour que son père l’emmène à une fête, un sentiment de malaise s’installe dans cette famille. A partir de son retour au collège, les sentiments et les envies de Léa deviennent encore plus compliqués, et j’ai commencé à ne plus vraiment suivre ses idées, très impulsives elles aussi. Dès lors, j’ai eu plus de mal à continuer ma lecture car quoique prenante, elle devenait aussi très embrouillée. La situation empire encore après la fugue, l’humeur de Léa passe très souvent du bonheur presque total, au désespoir et à la panique, totals eux aussi. Malgré l’accalmie que crée sa rencontre avec sa soi -disant professeur de peinture, elle replonge très vite dans l’envie même de perdre la vie. La fin m’a vraiment déçu, après les derniers mots je pensais vraiment trouver une suite, aucun problème n’est résolu, et si Léa ne mourra pas de faim, elle sera sûrement expulsée de son lycée.
J.R., 3è 3, Comité de Lecture Junior, année 2009-2010.
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