vendredi 21 mai 2010

Les vampires de Londres

« Les vampires de Londres », au premier abord, le titre est attrayant. Les vampires font partie des légendes anciennes et sont aussi fascinants qu’effrayants. Londres est, comme le dit l’auteur, la ville de l’étrange, de Jack l’éventreur et de Sherlock Holmes au 19ème siècle. C’est pour cela que j’ai choisi ce livre.

La couverture me plaît, au premier plan les deux héroïnes : Amber et Luna Wilcox aux portes d’un cimetière dans le brouillard, et en arrière-plan, les vieilles maisons et la cathédrale St Paul de Londres. La première et la quatrième de couverture sont tout à fait dans le thème du récit.

Pourtant l’histoire ne m’enthousiasme pas. On tombe très rapidement dans la routine. L’auteur décrit systématiquement le rituel du coucher et du lever des deux sœurs vampires. C’est une façon d’écrire qui lasse le lecteur.

Je pensais d’abord que les personnages seraient plus intrigants, plus étranges et fascinants. Dans le cas d’Abraham Stoker, il se trouve qu’il est juste sujet aux manigances des vampires « Dracules » et ne se révèle pas très malin (notamment pour avoir pactisé avec des monstres sans raison valable).

L’introduction de Sherlock Holmes dans le récit était plutôt une bonne idée. Mais il ne joue pas un grand rôle et je ne vois pas vraiment l’intérêt d’un personnage aussi important, mis ensuite de côté lorsqu’il est blessé au bras, et pour rester cloîtré dans la maison des sœurs Wilcox au moment le plus important de l’histoire.

Les invisibles, c’est un groupe de personnes, on pourrait parler d’une secte qui travaille pour la couronne et lutte contre les vampires. Les sœurs Wilcox en font partie. Ils possèdent de la magie, ils sont donc puissants, mais sont rapidement neutralisés par Jack L’Eventreur (vampire). Mais grâce aux sœurs Wilcox, Jack est vaincu. Ce qui est improbable. On imagine mal, Amber et Luna Wilcox, deux jeunes filles de douze et quatorze ans, affronter un tueur en série. De plus, Amber, l’aînée est beaucoup trop lucide pour son âge. Elle prend des décisions seule sans jamais vraiment être terrorisée par les vampires.

Malgré cela, le langage d’époque est bien respecté, pour ce que j’en sais, et j’aime bien ce type d’écriture. Il y a beaucoup de dialogues, ce qui, en quelque sorte, nous rapproche des personnages.

C’est un livre que j’ai moyennement aimé et je ne lirai pas le second tome.

J.B., 3è6, Comité de Lecture Junior, année 2009-2010.

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