mardi 31 mars 2009

Moi Dieu Merci Qui Vis Ici, Comité de Lecture Junior pour la Sélection 2009-2010

Moi Dieu Merci qui vis ici


J’ai bien aimé le livre « Moi Dieu Merci qui vis ici » de Thierry Lenain et Olivier Balez.

Comme personnage principal, le narrateur a fait le choix de présenter un homme d’origine africaine, ce qui va donner par la suite une bonne histoire. Elle va raconter la vie d’un africain, ce qu’il a vécu, ce que ses ancêtres ont du vivre etc…


Le narrateur est interne et le temps dominant est l’imparfait (c’étaient, mouraient, semblaient…) car il raconte maintenant un fait passé.
Il y a des retours en arrière juste quand il fait allusion à sa famille et à ses ancêtres, ce qui est bien pour la compréhension de l’histoire, et comme il n’y en a pas beaucoup, ça ne gêne pas non plus car quand il y en a trop, c’est un peu embêtant.
Le langage utilisé est celui de la vie de tous les jours « tuaient, mouraient » que l’on peut entendre à la télévision surtout quand on parle de la guerre en Irak etc…


A certains moments de l’histoire, comme à la page 2, il y a des rimes:
« Puis un jour j’ai fui,
et aujourd’hui
je suis ici en vie,
Dieu Merci »



C’est un album destiné à la jeunesse et qui parle principalement de la guerre. Ce que j’aime dans ce genre d’histoire, et celle-ci particulièrement, c’est qu’elle s’inspire de faits réels : « la guerre qui cause tous ces morts ». Cela fait ressortir toutes les misères qu’il y a sur terre et nous fait comprendre qu’on a de la chance d’être à notre place.
Il y a plusieurs actions (quand il est en prison, puis à l’hôpital, puis quand il quitte sa terre…), mais il n’y a pas d’humour.



Au long de l’album, il fait allusion à un certain « Papa Kiluanji ». Au début, j’ai supposé que c’était son père, puis par la suite j’ai pensé à son grand- père, mais on ne peut pas en être sûr car il n’en parle pas précisément ce qui laisse un petit mystère à l’histoire.
Puis au niveau des images, j’ai remarqué qu’à la page 12 (Hôpital) et la page 25 (Quand il sauve la femme âgée) ce sont les mêmes images mais dans un contexte différent, et dans les deux images, un personnage montre du doigt la liberté (la fuite de son pays et la maison près de l’océan).




Je ressens de la sympathie pour Dieu Merci car il est gentil et courageux et en même temps de la pitié car ça me fait mal pour lui qu’il ait du quitter son pays et qu’il ait perdu sa famille.



Bilan:
Certes il n’y a pas beaucoup de texte dans ce livre, mais le peu qu’il y en ait, plus les images, nous suffisent pour comprendre cette histoire qui raconte simplement les problèmes des autres dans leur pays en guerre : le triste sort des Africains qui doivent abandonner leur terre, leur familles… pour leur survie. C’est bien des livres qui racontent ceci pour nous faire savoir la vérité…



J.A., membre du Comité de Lecture Junior.

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