Le récit du nom de « Tout doit disparaître » est un roman écrit sur l’époque moderne. Il raconte en grande partie une évolution personnelle. On y aborde des sujets touchant, comme la plupart des livres du projet "De la Plume à l’oreille", à l’adolescence, l’amour, l’école, la mode et le sexe.
Ce roman est tout bonnement étonnant. Il nous glisse dans la peau d’un garçon qui, au début du récit, est aussi banal psychologiquement que n’importe quel autre garçon, mais qui finit, alors qu’il évolue toujours dans le même environnement, par être un garçon extrêmement concerné et révolté par la société de consommation actuellement instaurée en métropole française. Bien évidemment cette évolution est dûe aux quatre ans passés à Mayotte par le jeune garçon. Là-bas, il va découvrir un univers avec des notions telles que :
Le racisme, le sexe, et par-dessus tout une société non pervertie par les marques et autres incitations à la consommation présentes en métropole. Ces mêmes notions qui ne sont même pas abordées par les adolescents de son âge à son retour en ville.
J’ai beaucoup aimé ce livre qui va contre tous les stéréotypes qu’on peut avoir sur les îles tropicales. Et qui, en même temps, est à lui seul une véritable petite révolution anti-consommation. Il souligne le comportement parfois naïf et d’autres fois stupide des gens vivant en métropole à travers les yeux d’un garçon survolté et portant un point de vue changé sur cette société et donc un point de vue différent de celui de tous ceux qui la subissent. Ce livre est, pour moi, à la fois une évolution psychologique unique d’un garçon dans l’adolescence, et à la fois la dénonciation de deux systèmes sociaux actuellement imparfaits.
P.C.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire