lundi 8 novembre 2010

Plume 2010-2011: 8 critiques de Fayence

Le combat de tous les jours d’une fille qui veut sa liberté

Le récit intitulé Le Monde attend derrière la porte est un texte long de l’écrivain Pascale Maret, du 21è siècle. Il s’agit d’un roman. Ce texte se présente comme une histoire racontée à la 1ère personne du singulier, ce qui provoque un effet de réalité. Le fanatisme religieux et la conquête de la liberté et de l’amour sont les principaux thèmes abordés.

Cette histoire nous raconte le combat d’une fille (Sarah), tout au long de son adolescence, pour arriver à sortir d’une communauté qu’elle n’aime pas. A cause de sa fugue, pour essayer de s’échapper, elle se fait envoyer en Ecosse pour qu’elle soit remise dans le droit chemin. Mais ça ne marche pas puisqu’elle arrive quand même à s’échapper.

Ce roman m’a beaucoup plu, car il montre le combat de tous les jours d’une fille qui veut être normale, quitter sa communauté qu’elle n’aime pas. Elle veut sa liberté. « Toi, tu ne vis que pour le regard de la communauté », cela montre que le père de Sarah veut qu’elle obéisse aux règles. « Sarah doit être envoyée loin d’ici, dans une famille sûre de la communauté », car elle a fugué en essayant de s’échapper de la communauté. Je recommande ce livre si vous voulez connaître une nouvelle religion et l’emprisonnement d’une fille face à cette religion stricte.

Mathilde, classe de 3è 3, année scolaire 2010-2011.

Ce texte choque par les interdictions qu’a Sarah envers Le Monde

Le récit intitulé Le Monde attend derrière la porte est un texte réaliste de l’écrivain Pascale Maret. Il s’agit d’un roman. Le texte se présente comme une narration à la première personne d’une personne normale, ce qui nous plonge dans l’histoire. Les principaux thèmes sont le fanatisme religieux, la rébellion et la différence.

Ce récit est étonnant. On le voit tout d’abord avec le prologue : on se demande où est le personnage, que fait-il et qui est-il ? Or toutes ces questions sont résolues dès le premier chapitre. On apprend, plus tard, que cette fille s’appelle Sarah, qu’elle a des frères et sœurs et que sa famille vit au sein d’une secte. Or elle ne supporte plus sa vie et va essayer de s’en sortir, essuyant échec sur échec. Elle va finalement réussir grâce à « des membres extérieurs à la Communauté », c’est-à-dire un copain à elle et sa tante.

Ce texte choque de par les interdictions qu’a Sarah envers « Le Monde ». Elle ne doit pas leur parler, partager de nourriture avec eux… sous peine d’être punie…

« - Allons, parle […] – Je… je confesse que ce matin, à la récré… quelqu’un m’a donné un bonbon et… et je l’ai pris… et… […] – Tu l’as pris et tu l’as mangé ! […] – Tu vas promettre au Seigneur de ne plus retomber dans ta faute à l’avenir, n’est-ce pas ? Tu le promets ? […] – Non. »

Je recommande ce livre car il ouvre les yeux sur la chance que nous avons d’avoir la télévision, de boire du Coca…

Grégory, classe de 3è 3, année scolaire 2010-2011.

Ce roman fait réfléchir par rapport à l’écologie

Le récit L’Attrape-rêves est un roman de Xavier-Laurent Petit. Il s’agit d’un roman qui raconte la jeunesse de Louise et sa vie dans un vallon loin de la ville, des hivers horribles avec la neige et le froid. Les principaux thèmes sont l’amour et la nature. Il y a aussi la relation père, fille. Dans le livre elle est très particulière.

Ce récit est très émouvant, il met en évidence la vie de Louise, quinze ans. Elle vit dans un vallon loin de la ville. L’hiver il y fait très froid et il y a beaucoup de neige. Or, la scierie qui fait vivre le vallon fait faillite et tout le monde est au chômage. Alors, un jour, un entrepreneur arrive et veut faire construire une retenue d’eau. Tout le monde est d’accord sauf Dolorès, Louise et Chems. Pour montrer ce désaccord, Chems vole des explosifs, et fait brûler des engins de fonction. Or, il se fait arrêter par la police ; Chems va en prison. A sa sortie, il retrouve Louise. Tous les deux retournent à la vallée. Mais ça a beaucoup changé car le barrage est construit et rempli.

Ce roman m’a plu car il montre la réalité. Il fait réfléchir par rapport à l’écologie ; Chems a une caravane qui se fond dans la forêt. Les maisons sont en bois… Ce qui m’a frappée dans le livre, c’est au début. Louise parle et elle raconte que les habitants de la ville les méprisent… Au collège, ils ont même leur propre classe. Ils sont mis à l’écart. J’ai aimé le passage à la page 183 : « Je passais voir Dolorès de temps à autre. On discutait de tout et de rien, rarement du chantier et jamais de sa maladie. J’aimais bien ces moments. » Il est assez triste.

Ce livre m’a beaucoup plu. Car il permet de douter sur l’avenir.

Aurélia, classe de 3è 3, année scolaire 2010-2011.

Choisir entre la liberté ou l’amour de ses parents

Le texte intitulé Le Monde attend derrière la porte de Pascale Maret est un roman. Le récit est raconté par le personnage principal de l’histoire. Sarah raconte sa vie au sein de la secte. Elle décrit toutes les interdictions que la secte exige. La fille se sent enfermée, elle fugue une fois mais c’est un échec. L’histoire peut être vraie, elle traite un sujet d’actualité : les sectes. Sarah ne profite de rien. Sa fugue est un échec et elle se retrouve en Ecosse, séparée de ses parents. Elle doit nettoyer des poissons. Mais elle ne change pas d’avis. Elle veut se révolter.

Ce livre choque. Au début, dès les premières pages, on est choqué par toutes ces interdictions, règles. Elle est privée de tout. Or on s’attend à ce que cela s’arrange au cours de l’histoire mais pas du tout. Ses parents ne la comprennent pas. Ils pensent que les Rigoristes ont raison. Il n’y a aucun dialogue entre Sarah et ses parents. Sarah fugue, voulant se libérer de toutes ces interdictions. Mais comme souvent la fugue est un échec. Elle est envoyée immédiatement en Ecosse. Ce voyage en Ecosse est censé la remettre dans le droit chemin de la secte. Mais cela n’a aucun effet et Sarah reste révoltée. Sarah appelle à l’aide sa tante ; puis elle réussit à la faire sortir. Ce livre se finit comme ça.

Ce texte qui raconte la vie d’une fille qui tente de se libérer d’une secte m’a plu. Car il est inspiré de faits réels. Ce qui ne m’a pas plu, par contre, c’est l’absence de dialogue avec ses parents. Ce texte permet de faire réfléchir : choisir entre la liberté ou l’amour de ses parents. On voit bien l’esprit macho des gens de la secte, les femmes ne sont considérées que comme rien. Il me semble qu’il manque une fin. Car une fois Sarah libérée, c’est fini.

Axel, classe de 3è 3, année scolaire 2010-2011.

L’histoire de personnes qui sont séparées par le mur de Berlin

Le récit intitulé Breaking the wall est un livre de Claire Gratias. Il s’agit d’un roman qui se passe après la guerre froide.

Ce livre est frappant. Il raconte l’histoire de personnes qui sont séparées par le mur de Berlin. Un passage qui m’a marqué est quand Markus dénonce Anna et ses amis à la Stasie. Je trouve cet acte totalement « dégueulasse » car on ne dénonce pas ses amis, surtout qu’il était très proche d’Anna. Un autre passage qui m’a marqué est la destruction du mur de Berlin. C’était la libération de plusieurs milliers de personnes.

J’ai trouvé ce livre génial car il est réaliste et touchant. En plus il raconte l’histoire de personnes qui sont séparées par le mur, c’est donc une histoire vraie. C’est pour ça que je le conseille fortement.

Aurélien, classe de 3è 3, année scolaire 2010-2011.

L’histoire d’une jeune fille avec une famille religieuse

Le récit que j’ai lu s’intitule Le Monde attend derrière la porte. C’est un texte long de l’écrivain Pascale Maret, du 21è siècle. Ce texte se présente comme une histoire racontée à la 1ère personne du singulier, ce qui provoque un effet de réalité. Les principaux thèmes abordés sont le fanatisme religieux et la conquête de la liberté et de l’amour.

Ce roman raconte l’histoire d’une jeune fille, qui a sa famille religieuse. Elle fait partie d’une communauté qu’elle n’aime pas, elle fait tout pour en sortir. Elle s’est fait envoyer dans une autre communauté, car elle avait fugué ; elle s’est fait avoir ; mais là-bas elle souffre beaucoup. Peter voulut la violer, mais celle-ci partit en courant. Elle se fit renvoyer dans sa communauté à elle.

J’ai bien aimé ce texte car Sarah, la jeune fille, veut se libérer de cette religion. Elle tombe amoureuse, se fait des amis en cachette. Je ne pourrais pas être à sa place, moi j’aurais fait pareil qu’elle, jamais je ne pourrais rester dans une communauté aussi stricte que ça. Cela doit être horrible de ne rien pouvoir faire, rien dire, etc. J’adore ce livre, j’aurais aimé que ça finisse un peu plus loin. Ou qu’il ait une suite.

Ludivine, classe de 3è 3, année scolaire 2010-2011.

Je m’accrochais facilement aux personnages

Le récit L’Attrape-rêves est un texte écrit par Xavier-Laurent Petit. Ce roman est l’histoire d’une jeune fille habitant l’Amérique. Pendant ce livre, qui se déroule sur plusieurs années, Louise subit des changements monstrueux de son lieu d’habitation (la vallée) et un amour fou pour Chems. Les principaux thèmes sont l’amour et le changement.

Dans ce livre, les personnes de la vallée ne parlent pas, mais à chaque fois qu’il y a un problème, tout le monde sait qui c’était, mais ne fait rien. Par contre, quand Chems a volé les bâtons d’explosifs, il a ralenti la construction du barrage en détruisant des machines. Après deux ans et demi de prison, Chems est libéré et rejoint Louise. Ensemble, ils vont voir le père de Louise dans le « nouveau » village formé après l’inondation de la vallée.

Ce roman était intéressant car je m’accrochais facilement aux personnages, je le conseillerais aux gens qui cherchent du suspense, mais pas trop. Je le proposerais aussi aux gens qui cherchent de l’action, et de l’amour : « Une explosion sourde. Le dernier pan de roche s’est volatilisé dans un nuage de fumée, tandis que Gus tournoyait sur lui-même comme un oiseau fou » (page 218) ; « Steph m’a plaquée contre un mur. Il m’a emprisonné les poignets pendant que ses lèvres cherchaient les miennes. Son haleine empestait la bière. » (page 94).

Jake, classe de 3è 3, année scolaire 2010-2011.

Sarah étouffe dans cet univers de privations et de silence

Le Monde attend derrière la porte est un roman imaginé par Pascale Maret. Cette histoire aurait pu être vraie, elle traite d’un problème de secte rébarbative, et d’une adolescente prisonnière de ces règles trop strictes.

Ce livre nous révolte, dans le résumé ; dans les premières pages, on est directement choqués par tant de règles, tant d’entraves. Sarah, l’héroïne, étouffe dans cet univers de privations, de silence, et d’incompréhension. Ses parents ne la comprennent pas, et ils pensent normal de consacrer leur vie aux Evangiles et de s’isoler du « Monde ». Sarah fugue, essaie de se libérer de l’étau des Rigoristes, mais comme toutes les fugues désespérées, elle est rattrapée et envoyée en Ecosse, pour qu’elle « retrouve le chemin de la raison ». Mais un esprit révolté ne se range pas facilement. Sarah enchaîne les tentatives pour s’en sortir, et elle fait appel à sa tante qui, avant elle, s’est trouvée dans le même cas de figure.

Ce livre m’a énormément plu ; il parle d’une chose que l’on est tellement habitués à posséder, qu’on n’en voit plus la valeur : la Liberté. Sarah, ici, se bat pour sortir d’un cas auquel on n’est pas habitués : la secte. Jamais avant ce livre je n’aurais imaginé de telles privations et une telle obstination dans le refus de la liberté. Comment peut-on accepter de se faire mener de la sorte hors de la vie ? Ce mode de vie est non seulement très confiné et isolé, mais aussi machiste, les femmes étant considérées comme inférieures (« les femmes furent créées pour les hommes »). Cela va à l’encontre de la nature, et de l’égalité ; nous sommes au 21è siècle, et dans ce livre le mode de vie rappelle le Moyen Age. La seule chose qui m’a gênée, c’est la fin abrupte, qui nous laisse sur notre faim quant au destin de Sarah, à laquelle on s’attache tout au long du livre, qu’on a envie de soutenir et d’aider.

Chloé, classe de 3è 3, année scolaire 2010-2011.

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