Et tu te soumettras à la loi de ton père
Marie Sabine Roger
éd Thierry Magnier
Thèmes : intégrisme religieux, éducation, famille, révolte.
Quelle peut être la vie quotidienne d'une petite fille qui grandit dans une famille régie par l'intégrisme religieux? Quelles sont ses pensées face à la terreur provoquée par ce père incapable du moindre signe d'amour, qui ne vit que par ou pour la religion. Cette religion, la fillette ne la comprend pas, les paroles bibliques étant en complet décalage, voire en opposition, avec son élan de vie et ses aspirations légitimes. Le père ne voit ses enfants que comme des disciples sans faille d'une religion synonyme de vie austère, besogneuse, coupée de toute forme de rire ou de plaisir, en un mot de vie. Pétrifiée dans sa petite enfance, elle n'accepte pas ce Dieu tyrannique, synonyme de culpabilité et de faute. Petit à petit, elle comprend que ce dieu est mensonge, refuse cette vie de douleur, de contrition, où seule sa mère et son petit frère malade font preuve d'humanité. Un jour, elle aura la force d'aller au bout de sa révolte, de rejeter la manipulation et de s'ouvrir, enfin, à la vie....
Extrait : « Tu es mon père et je te crains. " Il faut ". " On doit ". " On ne peut pas "... Ta religion ne sait se décliner qu'en interdits. Tu ne nous éduques pas, tu nous dresses. Tu ne nous élèves pas. Tu nous rabaisses. Je suis petite et Dieu est grand. Maman parle de moins en moins. Elle a des silences de douleur, qui nouent le ventre à peine on la regarde. Mais moi je grandis, et mes questions grandissent avec moi. Quel est ce Dieu de foudre et de colère, qui aime aussi peu ses enfants ? II me fait peur. Je n'en veux pas. La foi, entre les mains d'un homme comme toi, c'est une arme de poing. Je voudrais m'enfuir au plus vite. Je comprends que partir est nécessaire. Je veux vivre. »
Quelle peut être la vie quotidienne d'une petite fille qui grandit dans une famille régie par l'intégrisme religieux? Quelles sont ses pensées face à la terreur provoquée par ce père incapable du moindre signe d'amour, qui ne vit que par ou pour la religion. Cette religion, la fillette ne la comprend pas, les paroles bibliques étant en complet décalage, voire en opposition, avec son élan de vie et ses aspirations légitimes. Le père ne voit ses enfants que comme des disciples sans faille d'une religion synonyme de vie austère, besogneuse, coupée de toute forme de rire ou de plaisir, en un mot de vie. Pétrifiée dans sa petite enfance, elle n'accepte pas ce Dieu tyrannique, synonyme de culpabilité et de faute. Petit à petit, elle comprend que ce dieu est mensonge, refuse cette vie de douleur, de contrition, où seule sa mère et son petit frère malade font preuve d'humanité. Un jour, elle aura la force d'aller au bout de sa révolte, de rejeter la manipulation et de s'ouvrir, enfin, à la vie....
Extrait : « Tu es mon père et je te crains. " Il faut ". " On doit ". " On ne peut pas "... Ta religion ne sait se décliner qu'en interdits. Tu ne nous éduques pas, tu nous dresses. Tu ne nous élèves pas. Tu nous rabaisses. Je suis petite et Dieu est grand. Maman parle de moins en moins. Elle a des silences de douleur, qui nouent le ventre à peine on la regarde. Mais moi je grandis, et mes questions grandissent avec moi. Quel est ce Dieu de foudre et de colère, qui aime aussi peu ses enfants ? II me fait peur. Je n'en veux pas. La foi, entre les mains d'un homme comme toi, c'est une arme de poing. Je voudrais m'enfuir au plus vite. Je comprends que partir est nécessaire. Je veux vivre. »
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